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Ana Carla Maza est une violoncelliste virtuose et aussi une chanteuse d’origine cubaine. Avec ses deux instruments, qu’elle mêle avec une grande habileté, elle revisite les musiques traditionnelles de son enfance, de la bossa-nova brésilienne à la habanera cubaine, en apportant au rythme latin de petites notes bleues et des harmonies jazzy.
Elle vient de sortir son second album, La Flor, et est l’invitée de Camille De Rijck.
Le violoncelle et le chant, une vraie histoire d’amour
Cela paraît tellement facile et naturel quand on l’entend, Ana Carla Maza chante tout en jouant du violoncelle, qui demande pourtant un grand contrôle de beaucoup de parties du corps. "J’ai commencé à chanter quand j’étais toute petite, dans la chorale de ma mère, à la maison, on chantait naturellement, avec la famille et avec les amis, et seulement après, j’ai appris le violoncelle. Et puis, je me suis rendu compte que j’aimais tellement faire les deux que c’était normal de faire les deux. J’ai beaucoup travaillé le violoncelle au niveau du classique et au niveau du jazz, et comme j’ai toujours chanté, les deux se sont mélangés comme une histoire d’amour qui a toujours existé et qui durera toute la vie." "Mon premier souvenir de bonheur dans la vie, c’était avec la musique", voilà comment Ana Carla Maza décrit cette relation qu’elle entretient depuis toujours avec la musique, elle raconte la joie qu’elle éprouvait en écoutant son père jouer avec ses musiciens, elle parle de ses influences musicales, du jazz bien sûr, de Miles Davis et de Nina Simone, mais aussi du monde classique, de Saint-Saëns notamment.
¨Ce qui me plaît dans le jazz, c’est qu’il n’y a pas de barrières, il n’y a pas d’interdits. Et c’est comme ça que je vois le violoncelle, que l’on peut le jouer comme une basse de jazz des années 50 ou comme un archet d’un concerto classique¨
Une rencontre que vous pouvez écouter ci-dessous.
Photo: Dominique Souse